Remet-on cela ? Une fois de plus la bande de Gaza se trouve en lice des terres de discordes. Après la découverte d’un tunnel d’attaque menant tout droit dans une bourgade israélienne, l’armée s’évertue de détruire un système d’attaque du Hamas qui pourrait être efficace. Elle est à la recherche d’autres galeries du même type. La tension monte de plusieurs crans, probablement l’occasion de démarrer une action de plus grande envergure. Une fois de plus les armes parleront dans un contexte, où personne ne peut sortir victorieux. Ce conflit local démontre une fois de plus que la diplomatie a échoué. Il n’y a plus de discussions entres les deux parties en cause. Les faucons gagnent du terrain, malgré le fait que tous les actes militaires n’ont jusqu’à présent que fait des morts. En 2014 près de 2000 du côté palestinien, 73 du côté israélien. Malgré la suprématie de l’État hébreux, le capital qu’il en a pu retirer, est plus que tenu. La preuve qu’un tel engagement ne génère que de la misère. Il serait le plus grand temps, que les responsables à Jérusalem refassent leur copie, que Benjamin Netanjahu montre un peu de grandeur. Il en est malheureusement incapable. Au lieu de chercher un consensus autour d’une table de conférence, il continue à frapper du poing. En construisant une mur du côté de la Palestine et en apportant son soutien à des colons juifs, il attise le feu.
Je ne considère bien entendu pas ses adversaires comme des agneaux, mais malgré ma haine contre toutes formes d’attentats, je dois reconnaître que le droit se trouve actuellement de leur côté, quoiqu’en dise le gouvernement. Pourquoi ne pas leur accorder un pays, bien sûr en s’assurant que les hostilités s’arrêtent ? Peut-être un vœux pieu, mais ne faut-il pas parfois rêver ? Le conflit du Proche-Orient démontre à quel point le statu quo peut être ravageur, qu’il est source de violence. Il est parfaitement inhumain de prendre en otage toute une population et de la soumettre constamment à une pression insupportable. Que personne ne s’étonne, si des kamikazes fassent des ravages ; ils n’ont plus rien à perdre ! On me reprochera de prendre parti pour l’une des parties en jeu, mais mon bon sens le commande. Mes détracteurs me reprocheront d’avoir une attitude fermement anti-israélienne. Mais qu’il soit dit : je ne veux en aucun cas la destruction de l’État juif, au contraire. Mais cela ne peut que se dérouler dans un contexte de bon voisinage, ce qui n’est pas le cas. Il viendra le temps, où des personnes sensées se demanderont si toutes ces guerres ont apporté quelque chose ? Ce n’est que par un non massif, qu’on peut répondre à cette question. Les ravages humains qu’elles ont provoqués conduisent à un bilan lamentable. Il serait temps de s’en faire une raison. Mais aussi que la communauté internationale prenne conscience de sa totale incapacité. Ne nous faisons pas d’illusions, une vie sous serre, comme le préconise Netanjahu ne vaut pas d’être vécue. Le prix d’une soit-disant sécurité est trop élevé. Ce n’est que dans le dialogue qu’il est possible d’être efficace. Même si cela peut paraître impossible, il est nécessaire de tout tenter afin de sortir de ce bourbier. On en est loin !
pm