En Meurthe-et-Moselle une quarantaine de tombes chrétiennes ont été profanées. Des croix ont été retournées, peut-être la preuve qu’il s’agit d’un méfait satanique. La fascination qu’exerce Lucifer n’est pas d’hier. Depuis la nuit des temps, le mal est célébré comme une croyance. Comme étant l’antithèse du bien. Dans les mythologies orientales il figure souvent en parallèle avec ce qu’on pourrait nommer le bon. Dans cet ordre d’idées il n’est pas possible de séparer ces deux notions. Elles sont étroitement liées comme le démontre la divinité noire indienne, la déesse Kali. Elle porte le désespoir et l’espoir en elle. Peut-être la preuve philosophique que l’homme est très complexe. En partant de ce point de vue, il serait prouvé que la lutte intérieure est sans fin. Pour nous occidentaux une notions très complexe, qui démoli toutes formes schématique de l’esprit. Il n’y aurait pas de sélection. Pour notre manière d’aborder les choses, une évidence insupportable. Cela reviendrait à dire qu’un Adolf Hitler aurait aussi de bons côtés. Objectivement cela pourrait être possible, comme les rapports avec ses secrétaires le prouve. D’une manière quantitative cela ne peut qu’être insupportable. À ce point de vue il ne peut être pour moi que l’incarnation du satanisme.
Je donne parfaitement raison à la justice lorsqu’elle déclare qu’elle sera sans pitié avec tous ceux qui ont profané ce cimetière. Mais cela ne suffit pas. Il faudrait expliquer au grand public que le satanisme n’est pas seulement un caprice. Il a pour but l’anéantissement de l’homme. On sait qu’en son nom des bébés sont sacrifiés lors de leurs cérémonie. Que la vie en soit est dépréciée à l’extrême, sans parler de la dignité qui est bafouillée. Dans toutes ces horreurs la sexualité joue un rôle essentiel. C’est la recherche de l’absolue atrocité. L’amour est foulé des pieds, ne peut pas être tenu en compte, car cela serait un signe d’impuissance. Psychologiquement le mal est plus facile à promouvoir que le bien. Il est plus absolu. Ce n’est pas étonnant que beaucoup de jeunes, ne se sentant pas bien dans leur peau, s’y réfèrent. C’est un mal de société. L’exemple que donne le matérialisme, où la solidarité n’est qu’un leurre, incite les défavorisés, que ce soit d’un ordre mental ou social, de se lancer dans le nihilisme le plus absolu. Un cri envers une société, qui de leur point de vue doit être détruite. Dans ce contexte il n’est pas surprenant que des intellectuels et de grands littéraires se sentent attirés par l’antithèse. L’illusion qu’en combattant le mal par le mal il sera possible de générer un monde meilleur. Cela ne peut pas fonctionner. Dès l’école il faut faire comprendre à la jeune génération que les règles imposées ne devraient avoir qu’un seul but : rendre la vie commune supportable. Comme ce n’est pas le cas, car elles ne soutiennent que les nantis, il faut les remettre en question, mais dans un contexte qui ne souille pas la dignité humaine. Le satanisme est le dernier moyen à employer, parce qu’il n’a qu’un but : l’asservissement dans toutes ses formes perverses. Cela va du supplice physique aux contraintes mentales. Le but recherché est de briser toutes formes d’individualisme. La satanisme est donc un moyen totalitaire qui a pour but la destruction. Ceux qui ont renversé les tombes, n’y ont probablement pas réfléchi
pm