Le Conseil de l’Europe – l’organisme européen de la défense des droits de l’homme – accuse la France de laxisme concernant les punitions corporelles imputées aux enfants. Tout en condamnant ce principe, la loi admet qu’une petite frappe est admise lorsqu’elle a un but éducatif. Aux adultes de se retenir ! Il va de soi que je ne peux pas admettre une telle pratique, car elle est soumises à des excès qui peuvent entraîner la mort. N’oublions pas que le nombre d’enfants maltraités augmente de plus en plus ! Exercer de l’autorité ne veut pas dire dominer, forcer les petits à se soumettre complètement. Ils ont une personnalité qu’il faut à tout prix respecter. Ce n’est pas avec la violence qu’on en fera des adultes indépendants.
Comme père je sais bien ce qui peut se passer. Il est très ardu de garder sa contenance lorsque sa progéniture fait tout pour vous provoquer. C’est un jeu naturel entre les générations. L’enfant veut tester ses limites et voir jusqu’où il peut aller. On peut parfaitement comprendre qu’il peut y avoir des réactions imprévisibles. Mais de là à fermer les yeux il y a une marge qu’il ne faudrait pas dépasser. Dans un monde où les petits sont de plus en plus manipulés, il faut rester très stricte en ce qui concerne la loi. Lorsqu’on apprend que des enfants se font sauter sur un marché en Afrique ou qu’ils partent en guerre comme soldats, il faut absolument tout faire pour les protéger contre les abus de toutes sortes. La gifle et la fessée en font partie. Il y a aussi tous les méfaits de la pédophilie, qui sont aujourd’hui dénoncés, ce qui n’était pas le cas au cours de l’histoire. C’est dans la famille que commence souvent les horreurs. La raison pour laquelle il est préférable d’être le plus sévère possible lorsqu’il s’agit du respect de l’individu. Discriminer les enfants est tout aussi répréhensible que de s’attaquer à des étrangers ou à toutes personnes ne jouissant pas d’un niveau social « adéquat ». Et l’école ? Elle est déjà un lieu ou la violence physique ou morale sévit. Tout ce qui pourrait la provoquer encore plus d’injustice doit être réprimé. Je sais parfaitement devant quels problèmes se trouvent les profs et qu’ils ont besoin d’une sacrée dose de retenue pour ne pas déconnecter. C’est souvent presque inhumain ce que les parents attendent d’eux, mais n’oublions jamais que c’était pour eux un choix volontaire de devenir pédagogue. Personne les a obligé. Il est prouvé que des personnes qui ont été maltraitées au cours de leur jeunesse, agissent souvent de même envers leurs enfants. Il faut à tout prix s’en prendre à toutes pratiques qui pourraient provoquer de tels agissements. Mais n’allez pas croire que je suis un partisan d’une éducation sans frontières. Je suis d’avis qu’il faut tout faire pour enrayer l’anarchie, que le respect doit être mutuel. L’enfant doit connaître ses limites. Ce n’est pas par la répression qu’il apprendra à se conduire en société. Il se rebiffera plutôt et essayera de s’affirmer par la violence. Les incidents dans les quartiers chauds partent souvent de familles complètement dépassées par les événements. La violence qui émane d’eux est souvent due aux conditions familiales. Qu’on le veuille ou non, les adultes portent la responsabilité si leur progéniture sombre dans la délinquance ! CQFD !
pm
