Le Ter à un euro généralisé dans tout le Languedoc-Roussillon. Le trajet en train de Nîmes à Perpignan passe pour un aller de 32 euros à un euro et ceci pour 1.300 billets par jour. Je trouve cette mesure tout à fait légitime. Elle encourage les gens à laisser leur voiture au garage. Pour l’environnement c’est une très bonne mesure qui pourrait servir d’exemple. Il faut enfin que nous nous rendions compte qu’un avenir plus respectueux de la nature est une question de survie. Les dommages provoqués par le réchauffement climatique coûtent bien plus chers que des voyages au rabais. Le CO2 propulsé dans l’atmosphère n’est pas une bagatelle, comme certains le pense. Bien sûr les effets de la crise n’incitent pas à la réflexion. Ce n’est qu’en prenant de telles initiatives qu’il sera possible de sensibiliser les gens. Il y a quelques jours je m’en suis pris à l’augmentation des tarifs de la SNCF que je trouve encore aujourd’hui exagérés. 3% n’est pas le signe qu’il faut donner. En incitant les voyageurs à se familiariser avec le train, il est possible de trouver de nouveaux clients à longue durée. Le retrait de son permis pour deux mois a obligé un ami à changer d’habitudes. Il a pris goût de se retrouver dans un compartiment, où il peut travailler tranquillement et ainsi gagner beaucoup de temps libre. On oublie trop souvent que les trajets effectués en voiture peuvent être une astreinte à la liberté. Des heures perdues sur les routes qui doivent être rattrapées au détriment de la famille ou de ses hobbys. Et tout cela dans l’illusion de se mouvoir plus facilement. Il évident que le train a aussi ses astreintes. Il faut se soumettre à un horaire, prendre en considération les retards ou les grèves. Mais en est-il vraiment autrement sur la route ? Les embouteillages ne causent pas vraiment du plaisir. Les risques d’accidents sont diablement plus élevés que dans un train. Le stress peut être compensé par une heure ou deux de sommeil en plus. S’endormir au volant n’est pas recommandable. Des raisons individuelles de saluer une décision sage. Le conseil régional du Languedoc-Roussillon a été un précurseur. Cet exemple devrait être suivi par d’autres. En période de crise où toutes dépenses supplémentaires peuvent faire vaciller le budget familial, une telle initiative peut générer un meilleur avenir professionnel. La mobilité doit être financée, mais par qui ? Comment trouver du travail si tous déplacements sont une utopie ? Les collectivités ont le devoir de les rendre possible. Avec un euro personne ne peut se débiner !
pm