Pour la première fois depuis 2010 le prix du baril est passé sous les 70 dollars. C’est l’aspect économique de la crise du pétrole. Une des raisons est la fracturation du schiste aux USA qui gonfle la production mondiale. 9,5 millions de barils sont prévus pour l’année 2015. Le consommateur peut profiter de cette situation, mais seulement à court terme. Les dommages occasionnés par la fracturation hydraulique sont considérables. Des régions entières sont sinistrées. Mais il y plus. La tentation de brûler plus d’essence ne favorise pas la sauvegarde du climat. Nous galvaudons ce qui nous reste de la nature pour des raisons de commodité. Bien sûr, la régression du commerce du brut est aussi due à la crise financière. Je pense pour ma part, que cela sera de courte durée. Dans de telles conditions la baisse du prix nous coûtera très cher. L’égoïsme qui nous caractérise n’incite pas à l’optimisme. L‘ Arabie Saoudite a refusé de baisser sa production. Les pays de l’OPEC sont plus divisés que jamais. Et nous ? Pour ne plus être dépendant de certains potentats, nous avons recourt à des méthodes que les écologistes réprouvent avec raison. Le schiste n’est pas une forme d’énergie renouvelable, on en est loin. Et pourtant c’est dans de nouvelles méthodes compatibles avec notre environnement que nous pourrons gagner le défi. Aussi dans une réduction des besoins quotidiens en développant des outils fonctionnant avec un minimum d’énergie ou en isolant de manière systématique les maisons. Brûler du brut pour se chauffer est une aberration. La chute libre du pétrole n’encourage pas la recherche. À quoi bon se creuser les méninges si l’utilisation des matières fossiles est plus avantageuse ? Il est malheureux que seul le commerce décide de notre avenir. Comme nous le savons, un gain immédiat aura toujours la priorité. Il ne sert à rien de prouver que la facture pour les générations avenirs sera bien plus élevée si nous continuons de la sorte. Après nous le déluge ! Une position plus qu’inquiétante. N’avons-nous pas les premiers signes de ce que pourrait être notre planète d’ici peu ? Faut-il encore plus d’inondations, de tornades dévastatrices ? Il faut croire que oui. De telles catastrophes, que nous nommons encore naturelles, ne touchent que ceux qui sont directement concernés. Les autre s’en foutent et comme c’est la majorité rien ne changera. « Et si nous faisions un tour en voiture ? Comme cela, pour se faire plaisir. » Le prix à la pompe y incite.
pm