Les prospectus et les vidéos de grands trusts comme Shell ont de quoi nous faire jubiler lorsqu’il est question du développement durable. Il y question des grands efforts apportés par eux pour sauver notre planète, pour la rendre plus propre. L’énergie renouvelable se trouve au centre de leurs préoccupations, c’est le message qu’ils veulent faire passer. La réalité est tout autre. Apôtres de l’argent rapide, ils ne veulent pas renoncer à se bourrer les poches. Peu importe les dommages qu’ils causent. Et si nous avons le malheur de protester, ils nous présente une note salée, où les frais causés par une révolution énergétique sont notés. Il est clair que le consommateur paiera. On peut alors se poser la question pourquoi il y a une telle résistance de la part des multinationales à entreprendre les mesures nécessaires pour freiner le réchauffement de la planète ? Elles veulent gagner sur tous les plans et se remplir de plus en plus les poches. Si elles le disaient franchement, je pourrais encore l’accepter d’une certaine manière. Mais leur pub mensongère me met hors de moi. Faut-il attendre l’effondrement complet de notre climat pour que les responsables comprennent qu’il faut absolument changer de cap. Mais ils sont insensibles face aux catastrophes naturelles qu’ils engendrent indirectement. Les quotas boursiers semblent les intéresser plus que les inondations ou les villes dévastées par des ouragans. Il y a de quoi désespérer. Et leurs clients dont je fais partie ? On ferme les yeux en espérant passer inaperçue. Comme tous les autres automobilistes, je râle quand le prix de la benzine à la pompe augmente. Mais aussi quant le courant électrique pèse de plus en plus sur mon porte-monnaie. S’il n’y a pas pressions de notre côté, je vois mal comment l’attitude des Shell et compagnie pourrait changer. On en est loin ! Qui serait d’accord de vendre sa voiture ou de vivre dans le froid ? Nous sommes les enfants d’un système qui encourage les rapaces. Pour se « faire une bonne conscience », nous descendons dans la rue pour protester contre tous ceux qui à nos yeux seraient les responsables. Nous oublions que nous le sommes aussi. Par commodité la plupart d’entre nous ne changera pas d’attitude. Et les générations futures ? Qu’elles se débrouillent avec « la merde » que nous lui avons légué. Les morts ne peuvent pas voir le dommage qu’ils ont causé. Heureusement !

pm

http://ecologie.blog.lemonde.fr/2014/11/18/shell-gdf-suez-et-samsung-cancres-du-developpement-durable/

Pierre Mathias

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