À nouveau des affrontements entre des migrants et les forces de l’ordre. Toujours le même scénario : des réfugiés essayent de passer en Grande Bretagne, où ils ont souvent des parents qui pourraient les héberger. Que Londres ne voit pas un tel engouement avec joie, est un secret de polichinelle. Bien que les possibilités d’un passage soient limitées, l’espoir règne toujours, ce qui met les autorités dans l’embarras. Comment freiner un tel flux de personnes complètement déstabilisées ? Ce n’est pas en employant la manière rude qu’on obtiendra un résultat. Une fois de plus la preuve qu’il est impératif de régler au niveau européen la question du droit d’asile. La première mesure serait de fixer le contingentement par pays des réfugiés. Il est absolument irrecevable que des pays comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne soient forcés à eux seuls de les héberger parce qu’ils sont la première terre d’asile. Il faudrait aussi leur donner la chance de travailler, de gagner assez pour subvenir à leurs propres besoins. Nous en faisons des assistés. Ce n’est pas étonnant que dans de telles conditions il y ait des jalousies. Pourquoi eux, pourquoi pas nous ? Il est urgent que la Commission élabore au plus vite de nouvelles règles, sinon nous aurons de plus en plus de haine par monts et par vaux. Si des parents habitant en Angleterre hébergent leurs cousins ou nièces en leur donnant de quoi subsister, ce serait préférable que de devoir les soutenir socialement. Maintenant nous avons des personnes campant dans des conditions indignes à proximité de la Manche. Mais soyons lucide. Il a encore des capacités d’accueil en Europe, mais pour combien de temps encore ? Il est tout à fait légitime de mener des enquêtes pour essayer de connaître les raisons d’une immigration sauvage. Souvent elle est d’ordre économiques. Mais il y a aussi la discrimination, comme c’est le cas pour les gitans. Des pays dits démocratiques ne sont pas en mesure de protéger leurs minorités. Ils ferment les yeux lorsqu’il y a violence. Comment les renvoyer dans de telles conditions, comme c’est souvent le cas actuellement ? L’UE se doit de régler tous ces problèmes au plus vite. Sinon il y aura constamment des Calais allez-retour !
pm