L’ambiance n’est pas à la valse à Berlin, même si Angela Merkel est tout sourire en recevant le Premier Ministre. Elle a beau dire, qu’elle est admirative devant les efforts fournis par la France pour remonter la pente. Au fond d’elle même, elle n’a pas changé d’un pouce en ce qui concerne les économies. Elle n’a pas non plus développé un programme pour la relance. Statut quo ! Une fois de plus elle se terre dans ses thèses assez simplistes lorsqu’on les analyse. Comment équilibrer un budget lorsque les entrées tarissent de plus en plus. Où faut-il encore se serrer la ceinture ? Elle ne veut pas admettre qu’elle fait l’affaire des extrémistes. Je ne la comprends pas ! Avec sa politique restrictive elle fait le bonheur du FN, qui vit des catastrophes. A-t-elle une vue si restrictive en ce qui concerne l’économie ? Non, elle va dans le sens de son électorat sans avoir une vision d’avenir pour l’Europe. C’est ce que je déplore le plus. Elle aurait pourtant les moyens de bâtir l’histoire. Pourquoi ne le fait-elle pas ? Est-elle trop provinciale pour faire le grand saut ? Un saut que le Général de Gaulle a fait pour la France. Si la politique n’est que du domaine du pragmatisme, elle devient banale. Les visions – contrairement à l’opinion d’Helmut Schmidt – sont des éléments moteurs pour la société. Certes elles peuvent être dangereuses, mais l’inexistant l’est aussi. Dans ces conditions on en gardera pas en souvenir l’action de la Chancelière. C’est plus que regrettable.
pm