Est-on arrivé à la fin du partenariat entre l’Europe et la Russie ? À en croire le président de la République Fédérale d’Allemagne, cela pourrait être possible. Cela serait un coup dur pour tous les protagonistes. Ce n’est pas avec des paroles lancées à la hâte, que la situation pourra s’améliorer. Prétendre que Kiev pourrait tomber en moins de deux semaines entre les mains des Russes, n’est pas une marque d‘ apaisement, au contraire. Monsieur Poutine devrait savoir que de telles joutes oratoires ne sont que de l’huile jetée dans le feu. Il n’a rien appris de l’histoire. Tous belligérants sont en fin de compte des perdants. Pour son pays ce serait une catastrophe. L’appeler à la raison est du devoir de nous tous. Ce qui paraît à première vue proche de l’indifférence, est en fait une tactique raisonnable. Les Européens ne veulent pas provoquer, ils cherchent à calmer les esprits, ce qui à mes yeux est la seule alternative possible. Envoyer des troupes en Ukraine serait de la folie. Non, nous n’avons pas besoin d’une guerre. Il serait temps que le secrétaire général de l’Otan en prenne conscience. Je ne veux pas à tout prix faire de l’attente un dogme, mais que reste-t-il d’autre à faire ? Une chose est claire, nous nous trouvons en plein dans un champs de mines. Le moindre mouvement peut tout faire éclater. C’est la raison pour laquelle je soutiens Joachim Gauck, lorsqu’il essaie de « désamorcer cette crise. »

http://www.liberation.fr/monde/2014/09/01/donald-tusk-s-inquiete-d-une-guerre-non-seulement-dans-l-est-de-l-ukraine_1091273

Pierre Mathias

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