Jusqu’à ce jour la terrible épidémie de l’Ebola a tué 729 personnes sur les quelques 1300 cas d’infection depuis le mois de mars. Il n’existe pas de vaccin pour enrayer ce virus. Les soins sont aléatoires et ne peuvent rien garantir. Le seul moyen de freiner ce fléau est d’isoler les cas, comme c’était le cas au Moyen âge pour la peste. Il est probable que la maladie est engendrée par la consommation d’animaux malades. Une fois de plus la précarité des populations est au centre de cette épidémie qui se transmet très facilement. Il est facile de dire que seule l’information à le pouvoir d’enrayer cette vague dévastatrice. Comment faire comprendre à des gens vivant au seuil de la pauvreté absolue, que tous contacts avec les leurs peut signifier la mort ? Que le principe sacré de la solidarité est dans ce cas-là un fruit vénéneux ? Dieu n’est vraiment pas clément en ce qui concerne l’Afrique. Ce continent est en proie à des vautours, à des spéculateurs de tous bords qui cherchent à l’exploiter. Peut-on prétendre qu’une telle épidémie est un fait de société ? Je le pense. Ce n’est qu’en apportant une aide économique et sociale qu’il sera possible d’envisager un avenir meilleur. Mais je ne pense pas que les chinois, les américains et les européens soient prêts à sacrifier les profits qu’ils engendrent en massacrant tous ces pays. C’est une honte !
pm