L‘ Allemagne fête la victoire de l’équipe nationale au Brésil. Ses footballeurs ont comblé tous les espoirs. Au lendemain de cet événement, beaucoup de citoyens ont la gueule de bois. L’occasion pour moi de me poser quelques questions. Sans aucun doute le sport a également une signification politique. Il peut motiver les gens. C’est ce que les Brésiliens auraient attendu de leur équipe. Vu sous cet aspect, cela peut représenter un certain danger. Ce n’est pas parce que des athlètes marquent des buts, que la nation est en bonne forme. Même si les joueurs des Favelas avaient gravi les marches du podium, la misère n’en serait pas pour autant éradiquée. Pour les Allemands il en est autrement. Ils allient à cette victoire à un esprit d’efficacité, au « made in Germany ». Une image de marque qui se trouve à leurs yeux représentée par le football. Ce n’est pas sans raison que Madame Merkel se rend souvent aux matchs. L’occasion pour elle de se donner un coup d’adrénaline qui dépasse de loin le cadre sportif. L’esprit de lutte est le message qui doit être transmis. Mais jetons un regard dans le passé. En 2010 l’Espagne a gagné la coupe. La situation économique s’en est pas vue améliorée. La preuve qu’il est hasardeux de mélanger les genres. Ce qui reste, c’est l’enthousiasme pour un sport à vocation populaire.

 pm

http://www.lemonde.fr/coupe-du-monde/article/2014/07/14/la-gazette-du-mondial-et-a-la-fin_4456526_1616627.html

Pierre Mathias

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