Ce soir nous enterrerons l’année 2015, qui par bien des aspects ne peut être qualifiée de bonne. Je lui fais mes adieux sans grande nostalgie ! Une autre se pointe à l’horizon qu’en principe il faudrait fêter comme la tradition le veut. À Bruxelles, le bourgmestre a annulé les feux d’artifices pour cause de terrorisme. La menace est au niveau maximum d’après ses dires. Une fois de plus les islamistes nous imposent leur quatre volontés au nom d’une religion qui ne les soutient pas. Moi aussi je me suis posé la question s’il était opportun de me rendre à une grande fête, qui aura lieu à Berlin, où je me trouve actuellement ? Je ne serai sûrement pas le seul ! Mais est-ce une raison de se recroqueviller chez soi ? De se soumettre au chantage qui nous est imposé ? Je ne le pense pas ! Notre culture repose sur l’ouverture, non sur des interdits. Elle est tolérante, accepte toutes les ethnies, du moins si on en croit ses adeptes. Que la réalité est différente est un fait, qu’on essaie d’escamoter. L’exclusion, au nom de nos valeurs, est une hérésie. Elle contredit complètement les principes des années de lumière. Tant que des concitoyens ou des réfugiés auront l’impression de ne pas être les bienvenus, les tensions que nous connaissons actuellement ne pourront pas s’atténuer, au contraire. Ce sera avant tout à nous de revoir notre copie. Ceux qui nous attaquent sont trop obtus pour se remettre en question. Ils croient être les seuls habilité à « répandre la bonne parole. » Que celle-ci soit sanglante ne les gêne pas, car ils se croient être mandatés par Allah pour propager la vérité. Vu sous cet aspect, elle s’impose malheureusement.

Notre histoire est jalonnée de sang et de violence. Elle est tout à fait intolérante et met en marge tous ceux qui pourraient déranger. Ceci d’une manière complètement arbitraire. Je souhaite que certains d’entre-nous réfléchissent un peu, si leur attitude extrémiste répond bien à la menace qui nous guette actuellement. Je pense au contraire que les émules du Front National attisent encore plus la haine. Ce n’est justement pas la réponse à donner aux fous de Dieu. Je n’irais pas jusqu’à tendre ma joue droite après avoir été giflé, mais je pense malgré tout qu’il faut suivre, autant que possible, ce que le Christ nous a transmis. Avant tout une remise en question personnelle. Faut-il se dire que seule la fatalité guide nos pas ? Que notre destin est fixé d’avance et que rien ne peut être modifié ? Je ne l’espère pas, parce que je crois encore toujours à l’homme, à sa volonté de s’améliorer, même si le passé nous démontre constamment le contraire. Pourquoi ne pas se dire que 2016 puisse être une année de réformes ? Qu’il est parfaitement possible de se solidariser avec ceux qui sont poursuivis ? D’agir généreusement ? Peut-être un espoir irrationnel vu ce qui nous entoure ? Mais je ne vois pas la raison de ne pas tenter sa chance. C’est la raison pour laquelle j’irai cette nuit dans la rue et ferai sauter des pétards. Ceci en réponse à la morosité latente que nous connaissons actuellement. Non, je ne veux pas me soumettre à des individus qui propagent le mal. Non, je ne veux pas perdre ma joie de vivre ! À cause de cela il n’est pas question que je me cache, même si l’envie de fêter n’y est pas !

pm

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/12/30/bruxelles-annule-les-festivites-du-nouvel-an-face-a-la-menace-terroriste_4839942_1653578.html

Pierre Mathias

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