C’est un comble ! Le gouvernement veut laisser à l’EDF le soin de décider s’il faut fermer une centrale nucléaire ou non. Elle serait bien bête de le faire. La plupart des installations sont amorties et sont de ce fait une vraie planche à billets. Cette décision démontre que les dirigeants ne sont pas prêts à lâcher le nucléaire, même s’ils le prétendent haut et fort. C’est bien joli de parler de l’énergie renouvelable, mais dans un tel contexte personne ne sera motivé de trouver des alternatives. Mettez-vous à la place de l’EDF. Pourquoi se creuserait-elle les méninges s’il est possible de gagner des milliards sans investissements ? Une révolution énergétique serait un moteur pour toute l’économie. Il s’agirait de mettre en place des unités de recherches, qui donneraient un coup de fouet à l’outil industriel. Mais une fois de plus le gouvernement a choisi la commodité. Surtout pas tenir tête à des décideurs. Enrober de belles paroles des projets qui n’existent que sur le papier. C’est désolant ! Une fois de plus le discours politique n’est que du vent, du blablabla pour épater la galerie. Faut-il attendre une nouvelle catastrophe comme au Japon ? Mais là-bas aussi la mémoire est de courte durée. La décision de remettre le parc nucléaire en marche, tient du suicide collectif. Il est triste que la France suive une telle voie. Et vos promesses Monsieur le Président ?