Dans une période tendue comme la nôtre, on ne peut pas rester les bras croisés. La situation politique est plus qu’inquiétante, la raison pour chaque citoyen de se poser la question de savoir ce qu’il peut faire dans son entourage le plus proche. L’impression d’impuissance prévaut et incite plus d’un à abdiquer. « Que veux-tu que je fasse. À moi seul je ne suis qu’une goutte d’eau dans un océan. » Une constatation objective, mais malgré tout allant dans un mauvais sens. Dans une démocratie nous portons tous une responsabilité et ceci même entre les périodes où nous sommes appelés aux urnes. Nous avons le devoir de nous impliquer, que ce soit au niveau associatif ou à la base de la politique. Le village, le quartier, le contact avec les collègues de travail et j’en passe, ont une importance primordiale. Il en va en premier lieu des échanges, d’un resserrement des liens entre des personnes ne se connaissant pas forcément bien. Lorsqu’il s’agit de terrorisme, des actions préventives au niveau le plus rapproché, peuvent désamorcer bien des malheurs. Avant tout s’il s’agit de prendre part à des actions sociales concernant les banlieues. Aussi le contact interreligieux peut apporter beaucoup. Il en va de la cohésion d’une population toute entière qui devrait ignorer tout isolement. L’identité des kamikazes de Paris ou de Bruxelles démontre que le mal se trouve tout près de nous : dans notre rue, dans notre cité ou sur notre palier. Ces faits devraient nous inciter à être vigilants, à se poser la question du pourquoi ? Des jeunes étant prêts à se suicider ne le font pas sans raisons. Ce n’est pas seulement le fanatisme qui leur est inculqué, bien plus l’impression de devoir par un acte désespéré trouver enfin une solidarité au sein de leur communauté. Un acte fou de désespoir qui peut être enrayé, si on s’occupait plus étroitement des enfants de l’immigration. Weiterlesen