L’agence russe d’assurance des dépôts bancaires (ASV) réclame au Front National le remboursement immédiat d’un crédit qu’il avait obtenu d’une banque. La First Czech-Russian Bank, 126 établissement dans la hiérarchie des banques, a dû mettre la clef sous le paillasson car elle a fait faillite. C’est l’institution de contrôle de l’État qui est chargée de renflouer l’argent, d’où la mise en demeure du FN. Le trésorier de ce parti, Wallerand de Saint Just, est évidemment embarrassé. Il a demandé de l’aide aux autorités financières de la Russie, qui elles dépendent évidemment du pouvoir. Le deal a pu se faire car Marine Le Pen avait à l’époque rien eu à redire en ce concerne l’annexion de la Crimée. Une fois de plus Vladimir Poutine se trouve au centre d’une prise d’influence sur un vote qui aura lieu à l’étranger. Il ne semble pas hésiter de donner son aide à l’extrême-droite européenne afin de déstabiliser nos démocraties. Cette attitude devrait être condamnée d’une manière catégorique. On ne peut que s’étonner que cela n’ait pas été le cas. Il est un fait objectif : Le FN n’a obtenu d’aucune banque de France et de ses voisins les fonds nécessaires pour mener campagne. Il a dû de ce fait avoir recours à cette solution, qui venait à point pour le Kremlin. Cette nouvelle ne peut qu’indisposer ce parti, qui a lancé pas plus tard que ces jours derniers, un nouvel appel de fonds afin de financer ses activités pour la présidentielle et les législatives. Marine Le Pen a demandé à son père de lui avancer 6 millions d’Euros. Cela ne lui suffit pas. Il est question d’une somme de 27 millions afin de couvrir les frais de fonctionnement. Pour arriver à s’en sortir, le taux d’intérêt ne devrait pas excéder 6%, ce qui lui avait été accordé pas les Russes. Weiterlesen