La Nouvelle-Orléans devrait servir d’exemple. Le 29 août 2005, l’ouragan Katrina a ravagé toute la ville, laissant derrière lui un grand nombre de victimes et un champ de ruines. L’aide est venue très tard, ainsi que la reconstruction de cette métropole du Sud des États-Unis. La cité du Jazz n’était plus que l’ombre d’elle-même. Il est aujourd’hui prouvé que le réchauffement de la planète est à l’origine de ce déluge et que d’autres suivront, car personne n’est prêt de part le monde à faire des sacrifices. Personne ne veut se passer de son petit confort, quitte à provoquer des drames un peu partout. Le danger n’est pas écarté à la Nouvelle-Orléans, au contraire. Les météorologues s’attendent à de nouvelles catastrophes qui pourraient à nouveau frapper la ville à plein fouet. Ce ne sont pas les digues de retenues qui pourront retenir les flots. Il est à craindre que la situation de 2005 se répétera. Il y aurait de quoi agir en exigeant des mesures draconiennes d’économie de l’énergie. Lutter contre le gaspillage n’est malheureusement pas très populaire. Le président Obama n’a pas pu jusqu’à ce jour imposer ses vues, car les États qui vivent de l’extraction du charbon, un des principaux facteurs de l’augmentation du CO2, lui ont déclaré la guerre. Ainsi que les milieux financiers républicains qui voient dans l’écologie un mouvement à l’égal de celui du communisme. Il ne faut en aucun cas s’attaquer à la liberté individuelle, même si elle est néfaste pour l’ensemble de la population. Comme le prouve dans un autre domaine, celui des armes à feu, l’esprit civique des américain est plus ou moins néant. Le bien-être de la collectivité ne semble pas perturber les esprits, au contraire. Il est un frein insupportable pour certains. Weiterlesen