11,5 millions de dossiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, concernant la création de sociétés offshores, où des personnes fortunées peuvent investir leur fortune afin de ne pas payer d’impôts, compromettent tout un beau monde. Douze chefs d’État en exercice ou l’ayant été il y a peu, sont mis au pilori. Parmi eux le premier-ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson. Nombre de politiciens, d’hommes d’affaires, de sportifs ou d’intellectuels sont concernés. De Michel Platini à l’entourage proche de Vladimir Poutine, tout ce beau monde se retrouve dans le collimateur d’une action menée par le Monde et 106 rédactions réparties autour du globe. Une des investigations les plus considérable de l’histoire du journalisme. La « Süddeutsche Zeitung » de Munich a été contactée par un correspondant anonyme qui lui a proposé de se lancer dans la bagarre. Pendant de longs mois un grand nombre de rédacteurs ont épluché les comptes et les papiers mis à leur disposition. Les combines d’un Lionel Messie sont la démonstration de quelle manière doit fonctionner ce système. D’une manière tout à fait légale, mais complètement amorale. Le cabinet prétend que cette opération ne sert pas à laver de l’argent sale ou à soustraire au fisc ce qu’on lui doit. À d’autres ! Nous prennent-ils pour des enfants de chœur ? Cette affaire démontre une fois de plus la cupidité de l’homme. Je ne sais pas ce qu’il l’amène à vouloir amasser de plus en plus d’argent, pour finalement rien en faire de particulier. Ces révélations me font réfléchir à ce qui peut amener tous et chacun d’agir de la sorte. Une chose est certaine, personne n’emmènera son pécule dans l’au-delà. Est la peur de ne pas pouvoir subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille ? Une peur ancestrale qui a finalement pour cause l’avarice. N’oublions pas que c’est un péché capital ! Cela paraît absurde lorsqu’il s’agit de millionnaires, mais ces réflexes semblent profondément ancrés dans nos esprits. Weiterlesen