Anne Hildago réclame avec raison l’interdiction du « Festival Afroféministe » prévu du 28 au 30 juillet à Paris. L’accès aux blancs serait des plus limités ce qui est du racisme pur et dur. Sommes-nous revenus au temps de l’apartheid ? Je ne comprends pas que des personnes étant victimes d’exclusion un peu partout dans le monde puissent avoir de telles réactions. Ne voient-elles pas qu’en agissant ainsi elles provoquent la haine. C’était peut-être leur intention de le faire ? Je comprends très bien que les organisations antiségrégationnistes soient blessées. J’emploie consciemment ce terme, car pour tous ceux qui s’engagent pour plus d’ouverture, qui condamnent le néo-nazisme, cette initiative risque d’envenimer encore plus le climat que nous connaissons actuellement, où la moindre étincelle peut provoquer une ratonnade. C’est de l’eau amenée aux moulins de tous ceux qui réclament l’expulsion de tous individus qui ne correspondent pas à leurs valeurs de l’Occident. Pour lutter efficacement contre la lèpre brune, il faut que les vrais démocrates fassent route ensemble. On ne peut pas condamner comme je le fais le racisme exercé contre les noirs, les musulmans venant de Syrie, d’Afghanistan ou d’ailleurs et cautionner l’attitude de ceux qui préconisent l’exclusion des blancs. C’est manqué de respect contre tous ceux pour qui la fraternité, la liberté et l’égalité ne sont pas des paroles en l’air. La République n’a pas mérité cela. Weiterlesen