Les autorités de l’église ne voient pas le bout du tunnel en ce qui concerne le problème de la pédophilie. La France devra, comme l’Allemagne ou l’Irlande, prendre à bras-le-corps ce qui s’est déroulé dans le passé et qui reste évidemment d’actualité, tant que les racines de ce mal n’ont pas été extirpées. On en revient au célibat des prêtres, mais il serait erroné d’imputer ces méfaits uniquement à cause de cela. Tout d’abord un point d’interrogation subsiste. Probablement le taux des délits est environ le même que dans les autres couches de la population. Mais la grande différence réside dans le fait, qu’une religion a le devoir d’être moralement irréprochable. Les croyants doivent se conformer aux dix commandements, qu’on retrouve sous une autre forme dans tous les cultes. Même Bouddha émet de mêmes règles. Il est vain d’imposer une structure éthique sans la respecter. La pédophilie n’a pas toujours été mise au pilori. La culture grecque en est la preuve. Mais depuis la psychologie a démontré quels ravages elle pouvait provoquer. Elle doit être combattue sous toutes ses formes et sans circonstances atténuantes. Non, il n’y pas d’excuses. Il est tout à fait essentiel de choisir des personnes tout à fait irréprochables avant de leur demander de s’occuper de jeunes. Ces critères doivent être respectés. Mais il n’y aura jamais de garanties. Un premier pas pourrait être fait en adaptant la vie des ecclésiastiques aux conditions actuelles. Exiger la chasteté de qui que ce soit, est une hérésie. Elle est contre-nature. Je ne vois pas en quoi elle pourrait propager plus de croyance. Les pasteurs remplissent bien, tout en pouvant se marier, leur sacerdote. Un tel pas pourrait décrisper un statut quo qui pose de plus en plus de problèmes. Je sais, le mariage ne peut pas éradiquer la pédophilie, mais il pourrait l’atténuer. Weiterlesen