Emmanuel Macron et Agnès Buzyn doivent présenter aujourd’hui les grandes lignes du plan santé. Il est question d’éliminer le numerus clausus, de faire en sorte qu’il y ait des médecins salariés dans les régions en manque de praticiens, créer 4000 postes d’assistants médicaux. 400 millions supplémentaires seront affectés en 2019 à ces projets. Il est grand temps de permettre à plus de jeunes à avoir accès aux études. Ce ne sont pas les bonnes notes scolaires qui sont une garantie de qualité, loin de là. Un médecin très au fait théoriquement, mais ne possédant pas d’empathie, ne peut que nuire. Il faut que l’accès aux patients soit amélioré. Ma fille, comme comédienne, est engagée régulièrement par le CHU « La Charité » de Berlin, un centre universitaire de renommée mondiale, pour jouer le rôle de malades atteints de différents maux. Le but est le suivant : Les étudiants et des praticiens en formation continue, ont le devoir de découvrir les pathologies en posant les bonnes questions. Le but est de s’exercer afin que des liens se créent. Le comportement psychologique du futur médecin est prioritaire. Il est ainsi possible de savoir, si les critères humains sont atteints. Ces séances ont beaucoup de poids dans le cursus universitaire. Des tests ayant pour but de jauger les compétences affectives des candidats. La deuxième initiative présidentielle prévoit que les centres hospitaliers sis dans des régions en manque de cabinets, puissent envoyer des médecins salariés sur le terrain. Un exemple : Le conseil départemental de Saône-et-Loire a engagé il y a peu une trentaine de médecins pour occuper des cabinets médicaux en déshérence. La preuve, qu’indépendamment du libéralisme accordé aux thérapeute, l’État doit assurer un service égal dans toutes les régions. Weiterlesen