Les plaintes pour viol ont augmenté de 17 %, celles pour agressions sexuelles de 20 % en France en 2018. Le service statistique ministériel de la sécurité explique cette hausse avec les arguments suivants :« Le contexte de libération de la parole et de prise de conscience collective des violences faites aux femmes né de l’affaire Weinstein qui a éclaté en octobre 2017 [aux Etats-Unis] et du mouvement #metoo qui s’en est suivi. La hausse des plaintes procède sans doute à la fois d’une plus grande révélation des faits et d’un abaissement du seuil de tolérance à ce type de violences ». L‘enquête « Cadre de vie est sécurité » a démontré que pendant la période entre 2011.2017, il y a eu en moyenne 235 000 victimes en France métropolitaine. Une grande partie de ces violences eurent lieu dans le cadre conjugal. Il était pour ainsi dire tabou jusqu’à présent. Bien des femmes (80 % des personnes agressées) n’ont plus de complexes de déposer plainte. Les 18-29 ans représentent 36 % des personnes concernées. Mais il ne sert à rien d’être scandalisé sans ce demander à quoi est dû le harcèlement sexuel. Je l’impute en partie à la mutation du comportement des femmes, qui depuis le début du mouvement d’émancipation ont une attitude bien plus indépendante par rapports aux hommes. Grâce à leur avance sur le marché du travail, elles ne sont plus soumises aussi cruellement à un état de dépendance, qui était avilissant. C’est une des revendications les plus importantes que celle d’obtenir plus d’égalité dans l’entreprise. Une lutte âpre qui est loin d’être gagnée. L’égo des mâles a été fortement égratigné par l’attitude intransigeante des activistes qui rassemblent de plus en plus de femmes sous leur bannière. Weiterlesen