Une fois n’est pas commune, l’article de ce jour ne concerne pas l’actualité, Tout tourne autour de l’importance de l’environnement écologique de nos campagnes. Les marais ont pour beaucoup de personnes un relent plus ou moins positifs. Ils sont considérés souvent comme des pièges, où on peut s’enliser. Des endroits qu’il vaudrait mieux éviter. D’un autre côté nombre d’agriculteurs les ont considéré comme des surfaces qui ne rapportaient rien et qu’il fallait assécher. Aujourd’hui on se rend compte que c’est une grave erreur d’agir ainsi. Les zones marécageuses avides de Co2 pourraient ralentir l’échauffement de la planète ce qui est d’une importance vitale pour l’avenir. De ce point de vue, l’université de Greifswald en ex-RDA propose d’humidifier certaines régions qui ont été asséchées. Les scientifiques ont constaté que l’agriculture intensive avait déséquilibré l’environnement et qu’à long terme cela avait des effets nocifs pour toutes nos régions. Le but qu’ils s’assignent est de faire comprendre aux habitants, qu’un marais peut aussi être une source de revenus économiques. Avec une plantation de roseaux il est possible de produire des carburants bios. Une source d’énergie qui peut compenser le manque à gagner. Les universitaires cherchent aussi à prouver, que certaines plantes peuvent être utilisées comme engrais. Les agriculteurs ont par le passé et encore aujourd’hui utilisé la tourbe et ont ainsi contribué à la destruction des zones marécageuses. L’idée consiste à éviter une exploitation nocive de ces terres. Il est clair que leur but n’est pas simple. Mais n’oublions pas que ces endroits sont des refuges pour la flore, celle ne pouvant que ce reproduire dans un contexte humide. Il en va aussi des insectes qui nous protègent contre les parasites.

À long terme les marais sont bien plus rentables qu’on veut bien l’admettre. Il en va aussi de la préservation de paysages qui caractérisent certaines régions. Ils imprègnent les mentalités et contribuent à marquer certains caractères. Ce que nous appelons planification rend uniforme notre manière de vivre, lui enlève toutes caractéristiques. Une raison de ne pas négliger l’effet culturel et sociologique. Je pense qu’il y a beaucoup d’arguments pour ne pas manipuler la nature. Lorsqu’on se penche sur notre évolution, elle contribue d’une manière très forte à nous donner un certain style de vie. C’est aussi le cas des marais. Mais il y eu aussi une autre raison de les éliminer. Lorsque Benito Mussolini a entrepris d’assécher des zones entre Rome et Naples, il avait aussi en tête la malaria, qui était fortement présente dans ces régions. Je pense qu’aujourd’hui de tels problèmes seraient combattus autrement. Sans être un activiste de l’environnement, je me souviens encore des heures que j’ai passées au bord de l’eau stagnante à pêcher des têtards. Pour moi une approche de la nature qui est restée profondément ancrée en moi. Cela m’a donné un sentiment de quiétude. Un marais fait rêver. C’est évidemment pas un argument mercantile, mais je le trouve néanmoins essentiel pour forger les caractères. La poésie, par exemple, serait bien plus pauvre sans ces zones humides, qui peuvent certes inquiéter, mais qui font aussi rêver. De nombreuses légendes en ont résulté, ce qui me plaît bien.

pm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marais

Pierre Mathias

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