Le don forcé d’organes ! Dorénavant il sera possible de les prélever sans l’avis des familles. Je trouve cette nouvelle franchement scandaleuse, d’autant plus que chacun devrait savoir, qu’il y a de gros sous à gagner. Les bénéficiaires ont été parfois des médecins véreux, en particuliers en Allemagne. Laisser mourir des patients pour en faire profiter « les magasins de pièces détachées » est franchement scandaleux, mais une pratique pas tellement irréaliste. La définition de la mort est des plus difficile à formuler. Ce n’est pas parce que le cerveau est hors-fonction, que l’individu en question est forcément décédé. Tant que le cœur bât, il n’en est pas question. Le prélèvement d’organes ne peut qu’avoir lieu dans de telles conditions. Il faut prolonger la vie afin qu’ils soient utilisables. Á force de piqûres une telle procédure est possible. Pour certains médecins cela ne peut pas aller sans faire souffrir la victime . On n’en parle pas souvent ! Que ce soit bien clair : si une personne bien informée se résout à faire un don, elle le fait en toute conscience et dans un tel cas il n’y a rien à redire.
Dans la conception que chacun se fait de la vie, l’échange d’organes défectueux est absolument concevable. D’autant plus que la majorité des gens considèrent la mort comme étant « hors-normes » dans une société où le bien-être physique fait partie des critères de réussite. Les gens ne peuvent pas l’envisager comme faisant partie de la vie, de se dire qu’il y a dans toutes choses un début et une fin. Je ne ferais en aucun cas le procès d’une pratique considérée comme un pas gigantesque des sciences de la santé. Je ne sais pas comment j’agirais si j’étais placé dans un tel cas. Mais aller « charcuter » des « candidats intéressants » sans l’avis de la famille, il y a un pas que je ne peux pas accepter. Comme opposant à l’euthanasie je me mettrais à faux. N’oublions pas que la responsabilité des médecins deviendrait très lourde à supporter. Même si la loi est rédigée de telle manière à les préserver juridiquement, on ne peut pas éradiquer les problèmes éthiques que cela pourrait entraîner. Une avalanche de reproches, pouvant aboutir aux tribunaux, ne manquerait pas d’arriver. Lorsque un parent meurt, ses proches ont la responsabilité de veiller à sa dignité. Ils ont le devoir de contrôler tout ce qui pourrait se passer. Il y a des exemples évocateurs de personnes déclarées mortes, qui reviennent à la vie, sans qu’on sache exactement pourquoi. Vouloir précipiter le décès pour avoir accès aux organes, est une hérésie. Qui d’autre que la famille aurait un droit de regard ? Non, trois fois non à une loi qui légalise de telles pratiques. En Espagne, toutes personnes accidentées sont « dépecées » d’office trois jours après un crash à l’issue incertaine, lorsqu’elles se trouvent dans le comas. J’irais jusqu’au point de qualifier certaines de ces pratiques d’assassinat. Bien sûr le gouvernement se targue de ne pas avoir « un manque d’organes » pour les transplantations. Le prix est plus qu’élevé. Dans un pays se déclarant catholique, une procédure étrange. Cela revient à dire que la vie en soit ne vaut pas grand chose. Il est aussi prouvé que les bénéficiaires d’organes implantés ont un porte-monnaie assez bien fourni. Une fois de plus une question de business. Et l’égalité ? Un vœux pieu !
pm