Je n’y avais pas pensé. Peut-être le système institutionnel français est une entrave au progrès. Tous les cinq ans le président doit être élu. Un homme dont on attend tout, même l’impossible. Il est clair qu’il ne peut y avoir que des déçus. Cela vient à dire que l’homme providentiel n’est plus qu’une caricature du passé. Dans un monde où l’information est omniprésente, rien ne passe inaperçu. Je trouve le propos de Julien Dray tout a fait pertinent lorsqu’il déclare qu’il faut plusieurs épaules pour porter toute une nation vers des lendemains meilleurs. Un bon moyen est de redonner au parlement ses prérogatives. C’est dans ce cadre que les lois nouvelles devraient être rédigées. Mais ceci en évitant bien les écueils de la Quatrième République. S’il en est ainsi, il faut que le peuple prenne enfin conscience du devoir qu’il a à jouer. Il ne peut pas rester passif et ronchonner du matin au soir. C’est là que se heurte une idée à mes yeux valable. Tant que le citoyen ne se sentira pas responsable et solidaire de la res publica, il ne pourra pas avoir de progrès. Il veut pouvoir trouver des boucs émissaires. S’ils n’existent plus, adieu le spectacle ! Tant qu’il n’aura pas compris que la curée ne peut que lui amené des ennuis, la gabegie durera. On a toujours les dirigeants qu’on mérite ! C’est une loi intangible. Un peu plus de civisme ne ferait pas de mal ! N’est-ce pas ?