Une situation de plus en plus courante dans la vie de tous les jours ! Les diplômés universitaires ne sont plus sûr de trouver du travail dans leur branche et sont obligés de faire des jobs bien en-dessous de leurs capacités intellectuelles. Les chauffeurs de taxis sont un exemple assez courant. Ils peuvent encore s’estimer heureux de pouvoir gagner un temps soit peu leur vie. Ce n’est pas le cas de leurs camarade en Espagne ou en Grèce, où le taux de chômage est exorbitant. Quel gâchis ! Des jeunes intellectuels passent des années à se former pour devenir au bout de leur parcours universitaire des manœuvres. La société investit des milliards pour en arriver là. Je suis le dernier à vouloir restreindre la formation de pointe, j’approuve complètement que des candidats issus de milieux défavorisés puissent s’instruire. Les études ne servent pas seulement à gagner de l’argent ! Mais je me demande ce qui adviendra de ces laissés pour compte ? Y-aura-t-il un jour une révolte comme cela a été le cas en 68 ? Le numerus clausus n’est pas le bon moyen pour endiguer un raz-de-marée. Un médecin n’est pas forcément bon, s’il a d’excellentes notes scolaires. Aujourd’hui on s’appuie bien plus sur les lois du marché et ceci avec le résultat évoqué. Mais une chose est sûre, un bon bagage intellectuel est mieux que l’ignorance. Et ceci malgré les affres que cela peut apporter.

pm

http://www.liberation.fr/societe/2014/07/15/les-facs-se-replient-sur-elles-memes-et-ferment-leurs-portes_1064441

Pierre Mathias

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