Emmanuel Macron a demandé hier de faire preuve de plus d’humanité, après le rejet par la majorité de faire passer la durée de congé pour les parents, en cas du décès de leur enfant, de cinq à douze jours. Quelle mesquinerie qu’on en vienne-là. Que ce soient des députés de gauche ou de droite, des représentants des syndicats ou même du patronat, l’indignation est à son apogée et démontre de quoi sont fait certains représentants du peuple ! Une dénomination qu’ils ne méritent pas ! Muriel Pénicaud, la Ministre du travail a reconnu que le gouvernement avait fait « une erreur » en s’opposant à cette proposition. « Face au deuil, il faut du soutien psychologique et nous allons le renforcer. Mais il faut aussi un temps de répit ». Elle s’est engagée « à trouver dans les tout prochains jours les solutions » pour un allongement à douze jours. Adrien Taquet le Secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance a ajouté : Il faut « déterminer les mesures pertinentes de soutien aux parents en cas de perte d’un enfant, y compris une meilleure organisation des congés ». Parler d’erreur dans ce cas-là me semble être une excuse bien faible. Il est pénible de voir, comment la majorité essaie de réparer les pots-cassés. Je trouve que « cet incident » mériterait que le gouvernement démissionne. Je m’explique : Lorsque des dirigeants perdent à ce point l’empathie qu’ils devraient avoir à l’égard des citoyens, ils démontrent qu’ils sont à leur fausse place, d’autant plus lorsqu’il sont à la tête du pays. Des personnes qui n’arrivent pas éprouver le deuil des parents, lorsque ces derniers perdent leur enfant, devraient quitter au plus vite la politique. Il leur manque la qualité essentielle, celle d’être au service de la collectivité, de ressentir la détresse des gens lorsqu’ils sont soumis aux coups de destin. Personnellement je ne veux pas avoir affaire à de tels individus ! Je n’arrive pas à comprendre que des députés, qui devraient être proches de ceux qui les élisent, puissent se désavouer ainsi. Comme vous pouvez le constater, je suis outré, moi qui avait soutenu la candidature d’Emmanuel Macron. Heureusement qu’il a réagi après coup, mais c’est en amont qu’il aurait dû intervenir. Je suis un passionné de politique, plus encore de justice et d’amour du prochain. Je pense que c’est le devoir des élus d’être les avocats de leurs administrés. Je ne sais pas quel démon les a poussé à se jeter dans le piège qu’on leur a tendu ? Ceux qui ont apposé leur refus, sont cruels et méchants et ce qui de surcroît est encore plus grave, ils sont bêtes. Ils n’ont pas hésité à bafouer les idéaux de la République, honte à eux ! À cause de leur manque de lucidité, de savoir faire – on ne peut pas exiger que chacun ait du cœur – il faudrait les chasser au plus vite « du temple » Pour pouvoir construire quelque chose de grand, ce la France mérite, il ne faut pas avoir la mentalité d’un épicier tatillon qui ne voit que le bout de son nez. Ce qui s’est passé ici me rend songeur, quant à l’ambiance dans laquelle nous plonge la politique ces derniers temps. Est-elle devenue à ce point cruelle en ce qui concerne nos angoisses, nos deuils, nos espérances ? Ce sera le sujet de mes pensées que je veux vous transmettre aujourd’hui.
pm