La loi contre le terrorisme qui est à l’ordre du jour à l’Assemblée Nationale, n’est pas une source de liberté. Elle restreindra fatalement le droit de se mouvoir où bon nous semble. Certains citoyens se verront interdire de quitter le territoire pour cause d’islamisme. Même si ces mesures sont compréhensibles, elles me font mal au ventre. Nous nous acheminons vers un esclavage général où chaque parole, chaque pas seront enregistrés. Plus de secrets d’alcôves, plus d’intimité. Je trouve parfaitement inadmissible d’être constamment espionné. Sommes-nous devenus des marionnettes ? Oui… mais nous essayons de l’ignorer. Où sont passés les droits de l’homme ? La possibilité d’agir comme nous le voulons ? Le pire est que nous acceptons cet état de fait comme une fatalité. Le portable offre la possibilité à la police et aux divers services de renseignement de nous suivre constamment dans nos déplacements. Impossible de se soustraire ou presque. Dans une Europe qui vire de plus en plus à droite, il est à craindre que le système répressif devienne de plus en plus rigide. Et que faisons-nous ? Nous nous pâmons devant les progrès techniques au lieu de parler d’éthique. Tout au moins pour une majorité. Un gouvernement de gauche ferait bien de ne pas se laisser infecter par ce virus totalitaire. Mais ce n’est malheureusement pas la cas. Il fait la surenchère pour démontrer qu’il est capable de montrer plus de fermeté. Si c’est ainsi, nous ne pouvons que remballer nos belles paroles. Où sont passées nos libertés ? Elles se sont mises en grève.
pm