Les Suédois ont donné une victoire à la gauche. Les sociaux-démocrates peuvent avec 31% nommer le premier ministre. Mais parallèlement l’extrême droite, à 10,5%, est devenue la troisième force du pays. Le même phénomène a eu lieu en Thuringe et dans le Brandebourg lors d’élections régionales. AfD, un nouveau parti populiste et anti-européen a également dépassé les 10%. Nous nous trouvons devant un très grave problème. Celui de la peur. De plus en plus de citoyens croient pouvoir sauver leur peau en cherchant l’homme providence. Ils ne se rendent pas compte que la propagande de ces partis est un mensonge. Leurs théories économiques ne reposent sur rien. Les promesses sont des châteaux de sable et s’écrouleront à la moindre bourrasque. Que ce soit en France ou en Suède, les apprentis-sorciers sont à l‘œuvre et enveniment encore plus le climat qui n’est pas bon. Comment inverser une telle ambiance ? Ce n’est pas en distribuant des sous que cela changera quoi que ce soit. Il en va de la motivation. Les gens doivent avoir l’impression d’être un temps soit peu utiles. Ils ont l’impression de rouler à vide. Le boîtier à vitesses semble être en grève. L’histoire a démontré que dans de tels cas on recourrait à la guerre. Tout détruire pour renaître ensuite des cendre comme phénix. Refaire démarrer les nations en reconstruisant ce qui a été détruit. Une logique atroce qu’il faut récuser à tout prix. N’avons-nous rien appris ? Faut-il en arriver là ? Je refuse de le croire.