L’Allemagne fait de la musculation en ce moment pour faire croire au peuple quelle est forte, mais les biceps sont d’un petit calibre et feraient sourire ironiquement un Arnold Schwarzenegger. Que du sirop ! C’est un peu comme si un freluquet essayait de s’imposer dans le préau des grands. Il évident que l’Allemagne a force de jouer au chien-couché face au grand-frère Yankee, n’en mène pas large. Un gouvernement qui brille par sa médiocrité. Puis il y a le petit copain d’à côté qui ne manque pas une occasion d’ouvrir son claque-merde. Je veux parler de Macron, qui avale à longueur de journée des vitamines et des couleuvres afin de faire le poids sur la scène internationale. Et dire qu’il a le toupet de remettre en doute l’Otan, ce qui déplaît souverainement à l’impassible Angela ! Tout cela met de l’eau dans le gaz, car il en va du leadership européen, pas plus, pas moins. Mais les deux protagonistes n’ont pas demandé si les autre étaient d’accord. Ils veulent les mettre devant des faits accomplis, mais lesquels ? S’ils le savaient. Vous l’avez deviné, je veux parler des relations perturbées entre les deux pays, qui voguent sur des flots plus ou moins perturbés, en particulier l’Allemagne qui ne sait pas trop à quel saint se vouer. Une fois de plus une valse hésitation. Au lieu de se marteler en tête que l’union fait la force, elle préfère se complaire dans la léthargie. Attend-t-elle un miracle d’une telle attitude ? La méthode Merkel consiste à rester campé sur son cul jusqu’à mort s’en suive, de vaincre les autres par l’inertie. De quoi bailler, mais cela marche à tous les coups. C’est cela que nous vivons face aujourd’hui. D’un côté un protagoniste qui s’agite comme un sac de puces, qui veut en savoir plus. De l’autre une flaque d’huile qui fait dodo ! Et oui, c‘est possible, étrange, étrange. Weiterlesen

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier, dont le rôle est avant tout représentatif, a fait un discours offensif lors de la soirée commémorative fêtant la chute du mur de Berlin. Il a évoqué tout d’abord l’attitude des Allemands de l’Est d’avoir eu le courage en 1989 d’avoir fait une révolution pacifiste, qui a aboutit à la réunification. Il n’y eut pas de sang versé, un mérite indéniable de Mikhail Gorbatchev, qui a commandé aux forces russes stationnées en RDA de ne pas intervenir. Il a aussi fait pression sur Erich Honecker de ne pas faire le carton sur les opposants qui se réunissaient chaque lundi à Leipzig. Frank-Walter Steinmeier lui a rendu hommage. Deux points ont été essentiels dans ce discours. Il a mis les points sur les i concernant l’attitude des USA par rapport à l’Allemagne d’aujourd’hui : „Nous, les Allemands, nous devons beaucoup à cette Amérique. A cette Amérique en tant que partenaire dans le respect mutuel, en tant que partenaire pour la démocratie et la liberté, contre l’égoïsme national. C’est ce que j’espère aussi à l’avenir ! » Il a mis l’accent sur la détérioration des rapports en ce qui concerne Washington. Il est évident, qu’à l’instar de Vladimir Poutine, Donald Trump a une certaine sympathie pour le parti d’extrême-droite AfD, qui attise la haine et donne aux agitateurs néonazis les arguments nécessaires pour cautionner la violence. Il est un opposant de taille par rapport à l’UE. Ce qui amène à faire un lien directe avec le deuxième volet de son allocution que j’ai trouvée remarquable. Le président a déploré que „de nouveaux murs (aient) été construits dans tout le pays : des murs de frustration, des murs de colère et de haine“ Weiterlesen

Dix minutes avant l’attaque contre l’Iran, commanditée par le président Trump, ce dernier a fait marche-arrière. « J’ai demandé combien de personnes allaient mourir. 150 personnes, Monsieur, a répondu un général. [Ce n’était] pas proportionné par rapport à une attaque contre un drone Je ne suis pas pressé, notre armée est (…) prête et de loin la meilleure au monde » Ce revirement est strictement du point de vue militaire un signe de faiblesse. C’est avant de prendre une telle décision, qu’il faut jauger exactement la situation. Une fois de plus le signe d’un manque évident de cohérence. C’est justement ce qui marque la gouvernance américaine depuis que Donald Trump est aux commandes. Puis il y a sa fascination pour Twitter qui lui cause du tort. Les réactions rapides qu’il engendre ne sont tout simplement pas compatibles avec la marche à suivre de la politique car elle enfreint toutes réflexions. Lorsqu’on se rend compte, que le président peut déclencher une attaque nucléaire il y a de quoi être songeur. Mais dans ce cas il s’est encore ravisé à temps. L’attaque d’un drone ne pouvait pas justifier une telle réplique. Le ministre des affaires étrangères adjoint Abbas Araghchi lors d’un entretien avec l’ambassadeur de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains a déclaré : « Des débris du drone ont même été retrouvés dans les eaux territoriales de l’Iran », ce que contestent les États-Unis, qui prétendent qu’il a été abattu dans les eaux internationales du détroit d’Ormuz. Lorsqu’on sait qu’il n’est pas bien large, il peut s’agir que de quelques kilomètres, il est très risqué de baser toute la politique du Proche et du MoyenOrient sur de telles données. Weiterlesen

Les relations entre la Chine et les États-Unis me font penser au proverbe du pot de terre contre le pot de fer, ou le premier fait les frais d’une association avec un allié, qui de par sa nature est axé sur des conflits. Lorsque Jean de La Fontaine dans une de ses fables, recommande de faire cause commune qu’avec ses semblables, il pense à la vulnérabilité du pot de terre. C’est exactement l’attitude qu’affiche Donald Trump qui croit pouvoir forcer les Chinois à faire amende honorable en leurs imposant des taxes douanières. Il est probable qu’il en fera les frais, car il oublie que l’Empire du Milieu est éternel, que le temps joue pour lui. Les USA ne sont pas le pot de fer, loin s’en faut. Ni économiquement, ni culturellement. C’est un pays qui est sur le déclin, même si une telle déclaration de ma part vous surprendra. Ils leur manque un atout essentiel, c’est le facteur temps. Ils croient pouvoir forcer leurs adversaires à se conformer à leurs règles en leur assénant des coups. Tout d’abord ils font mal, mais pour tout individu habitué à les encaisser, ce n’est plus qu’une question de persévérance. Il arrivera un moment, où l’agresseur s’essoufflera, où ses coups faibliront. C’est ce qui se passera aussi dans le bras de fer entre la Chine et l’Amérique. Tout cela ressemble à un match de boxe, ou l’un des deux adversaires attaque sans arrêt et qui à un moment, où il l’attend le moins, reçoit un coup de poing dans le ventre. Cela arrive toujours à nouveau, lorsque l’attaquant oublie de se défendre, car il a le sentiment d’être dès le début le vainqueur. Je pense que Donald Trump se complaît dans un tel comportement, celui de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu. Il devrait savoir – lui qui se prend pour un homme d’affaires – qu’il ne faut pas sous-estimer son adversaire, qu’il ne faut pas l’attaquer avec des moyens qui sont primaires et parfaitement perceptibles. L’art d’un combat bien menés, consiste à ne pas abattre ses cartes trop rapidement. Weiterlesen

N’en déplaise à Madame de Staël, j’ai repris le titre de son ouvrage pour faire aujourd’hui un état des lieux en ce qui concerne l’influence de l’Allemagne au sein de l’UE. Il est évident que nous avons encore affaire au pays le plus riche de l’Union. Mais il y a aussi des signes évidents que nous sommes arrivés au terme de l’embellie. Les embargos provoqués contre la Chine, contre l’Iran et finalement contre l’UE par Donald Trump, se font sentir sur une économie entièrement axée sur les exportations, qu’est celle de la République Fédérale. Les USA traitent d’ailleurs Berlin, comme une nation sur le déclin, en quelque sorte comme un dominion. Il n’y a qu’à prendre la gifle infligée par le Secrétaire d’État Mike Pompeo il y a deux jours à la Chancelière, en renvoyant à très cours terme, quatre heures, un rendez-vous qu’il avait avec elle et son ministre des affaires étrangères. Il l’a traitée comme la dernière soubrette, lui marquant ainsi tout le dédain qu’avait son patron envers elle. Et elle ? Comme d’habitude elle n’a pas bronché de quoi attraper de l’urticaire. Ce fait démontre à quel point la situation de l’Allemagne s’est détériorée ces derniers temps dans le contexte international. Il ne peut plus être question de prépondérance, comme nous l’avons connue, lors de la crise grecque. Les USA sont en train de démonter cette nation en lui témoignant du mépris. Vient s’ajouter à tout cela le fin de règne d’Angela Merkel, qui occupe encore son poste gouvernemental, mais qui a largué sa position à la tête du parti. Weiterlesen

Ni le bleu-blanc de Benny Gantz, ni le Likoud de Benjamin Nétanyahou ont pu se démarquer. Nous nous acheminons vers un match nul, qui ne pourra pas être gagné dans les prolongations, bien plus dans les négociations de coalition. Il est plus que probable que la politique menée jusqu’à présent soit prorogée. Depuis que les travaillistes se sont effondrés dans ce pays qui avait été social-démocrate, ils ne remporteraient pas plus 8 sièges, les droites tous crins peuvent crier victoire. Avec Benny Gantz, qui s’appuie avant tout sur le centre-droit, il ne faudra pas s’attendre à un revirement. Ce qui est inquiétant est le fait que le cléricalisme dut au fanatisme religieux prenne Israël de plus en plus en otage. L’intention d’annexer des territoires palestiniens part d’une politique revancharde prônant le nationalisme. Même si certains commentateurs envisagent qu’il puisse avoir de nouvelles initiatives de paix, je n’y crois pas. Si la paix est la domination par la force de l’adversaire, je ni souscrirais en aucune manière. Il est complètement erroné de croire que sans un accord juste avec les Palestiniens, il puisse y avoir pérennité de l’État Hébreux. Les politiciens israéliens ne sont-ils pas en train de signer son arrêt de mort ? Je trouve déconcertant que le peuple n’ait pas compris ce qui se passe vraiment. Il aurait été temps de changer diamétralement de politique, mais je pense que le colonialisme prendra de plus en plus d’emprise dans ce pays. Le rejet des partis prônant une paix équitable est dû à l’échec ces dernières années des négociations. Et dire que les Travaillistes avaient une fois la majorité, qu’ils détenaient les rennes du pouvoir. Israël connaît en ce moment un boom économique sans précédant. Weiterlesen

Donald Trump va déclarer l’urgence nationale pour pouvoir construire un mur entre les USA et le Mexique. Cela est devenu une obsession pour lui, qui essaie de faire comprendre à ses concitoyens qu’il faut prendre une telle mesure afin de les protéger contre l’invasion de hordes de miséreux qui leur voleraient tout ce qu’ils ont gagné honnêtement. C’est franchement ridicule. Mais j’ai de la peine à en rire, car cela est le déni même de la raison, de l’esprit critique. J’ai comme l’impression que le président tient à ce projet, parce qu’il pourrait en être l’entrepreneur indirect, lui permettant de générer ainsi de l’argent pour sa famille ou ses amis. Cela serait de la magouille, si c’était le cas. Pourquoi s’opposer à une barrière en acier ? Elle remplirait exactement le même rôle. Tout cela est de l’enfantillage. Mais il y a effectivement un problème de taille, celui du fossé entre les pays riches et les pays pauvres. Il serait mieux d’investir de fortes sommes pour améliorer l’ordinaire de nations entières en incitant des investisseurs à permettre la création d’économies autonomes. Si c’est pour favoriser le colonialisme à la United Fruit, je ne peux que m’y opposer. Des pratiques ayant comme but de générer du profit sur le dos d’ouvriers agricoles travaillant à des tarifs défiants toute concurrence. Un esclavage moderne qui est incompatible avec les droits de l’homme. La vente des bananes Chiquita n’a pas enrichi un pays comme le Honduras, mais les actionnaires aux États-Unis. Tant que de telles méthodes seront de mises en Amérique Latine, le flot migratoire ne pourra pas être stoppé. Ce n’est pas le mur qui réglera quoi que soit. C’est exemple démontre que l’éléphant qu’est Trump a un cerveau de moineau. Weiterlesen

Aux USA de plus en plus de personnes meurent d’overdoses en prenant des quantités industrielles de médicaments anti-douleurs. Les médecins prescrivent trop souvent des opiacés, car c’est ce que réclament les patients, le fait de vivre sans ressentir des contraintes physiques. L’important est d’éradiquer toutes nuisances. Ceux qui ne connaissent pas comme moi un tel état de santé, peuvent déclarer haut et fort vouloir interdire la prises des opioïdes. Théoriquement cela sonne bien, mais dans la pratique c’est autre chose. Lorsque vous avez l’impression qu’une main d’acier laboure votre corps et ne vous laisse pas une seconde de répit, vous avez qu’un seul vœux, c’est que cela s’arrête. D’autant plus que vous n’êtes pas préparé psychologiquement à supporter les douleurs. Il en faut du temps pour pouvoir se mettre dans des conditions adéquates par rapport à elles, de les braver ou de les accompagner comme si elles faisaient partie de la vie. « J’ai mal, donc je vis ! » J’ai mis plus deux ans pour comprendre que c’était ma réalité. Pendant que je vous écris ce texte, tous mes membres me torturent, me font comprendre que ce sont les douleurs qui font la loi. Depuis que j’ai arrêté la morphine, ceci depuis huit semaines, mon corps se rebelle, me fait comprendre qu’il n’accepte pas sans autre ce nouveau régime que je lui impose. J’ai pris le parti de le faire, car j’ai dû reconnaître d’une part, que les opiacés ne calmaient qu’en partie mes douleurs, de l’autre que j’étais devenu un légume en ce qui concerne mon libido. Je connaissais ces effets théoriquement, car j’ai tourné au cours de ma vie pas mal de films sur la désintoxication des junkies en particuliers. Weiterlesen