Je me demande bien ce qu’il en sera ce soir de la France après cette journée de grève ? Il est vrai que le président de la république s’en prend à une vache sacrée, celle qui porte le nom « retraite ». À plusieurs reprises j’ai donné mon avis à ce sujet, en connaissance de cause, car j’ai le privilège ou le malheur d’appartenir à la catégorie « qui jouissent d’un repos bien justifié ! » Tout part à la base des attentes, qui ne sont souvent pas réalistes. Je m’explique. Bien de nos concitoyens pensent que la retraite est la plus belle étape de la vie. Ils se voient jouir chaque jour de leur liberté. C’est un leurre, tant du point de vue de la santé que de la situation économique. Il est clair que le corps et souvent aussi la tête ne sont plus adaptés aux attentes que chacun se fait. Très souvent les dernières années ressemblent plutôt à un calvaire. Lorsque je vois comme la pub nous mène par le bout du nez, j’en ai la nausée. Tous ces rentiers joyeux de l’être sont des imposteurs, car ils nous cachent la réalité, le chemin de croix que représente souvent les fins de vie. C’est en partant de ces clichés, que les déceptions deviennent de plus en plus fortes. Puis pour couronner le tout, il faut se serrer la ceinture, car l’argent nécessaire pour avoir encore des années décentes à vivre, est une portion congrue. Bien des seniors sont dans la précarité. Tout cela n’est pas un bon cocktail, loin s’en faut. La grève de ce jour doit être placée dans ce contexte. Il est clair que les problèmes liés aux anciens, ne peuvent pas être résolus de manière satisfaisante. Il est vain de croire qu’une augmentation drastique des rentes pourra aplanir le malaise, mais elle pourrait au moins éliminer certaines aspérités. Weiterlesen

Ce mot est tout un programme et de plus, bien qu’Allemand, il a sa place dans le vocabulaire français. Emmanuel Macron semble le chérir, en ce qui concerne la politique de l’OTAN et du même coup des relations franco-allemandes. Je lui sais gré d’exprimer tout haut ce que je pense tout bas ! Le fait d’être pragmatique en ce qui concerne les mesures à prendre en politique internationale notamment, celles avant tout de se départir de toute sentimentalité, ce qui ne veut pas dire d’être froid, est un must. Il a répété à Jens Stoltenberg, le secrétaire de l’OTAN ces récriminations, celles d’apporter une critique acerbe en ce qui concerne les rapports unilatéraux notamment avec la Russie. Il serait favorable d’enterrer la hache de guerre en ce qui concerne Moscou, car la mésentente n’envenime pas seulement l’atmosphère, mais elle bloque tout, avant tout l’UE. Le président de la république a dit : « et je me félicite que chacun, maintenant, considère que la priorité est plutôt de réfléchir à nos objectifs stratégiques ». Il serait effectivement temps de le faire, notamment au sujet de l’attitude de l’OTAN envers l’UE. Tant que l’Alliance est à la traîne de Washington et des messages twitter de Donald Trump, elle est en opposition avec ce qui pour nous est fondamental : la liberté et l’autodétermination. Il ne peut pas être que nous nous soumettions ainsi, que nous acceptions que le Cheval de Troie se prélasse sur nos terres avec le but de nous nuire. La première chose à débattre c’est de savoir qui sont nos adversaires, si nous nous battons pas contre des moulins à vent comme Don Quichotte l’a fait en son temps. Est-ce vraiment Moscou ? Weiterlesen

L’Allemagne fait de la musculation en ce moment pour faire croire au peuple quelle est forte, mais les biceps sont d’un petit calibre et feraient sourire ironiquement un Arnold Schwarzenegger. Que du sirop ! C’est un peu comme si un freluquet essayait de s’imposer dans le préau des grands. Il évident que l’Allemagne a force de jouer au chien-couché face au grand-frère Yankee, n’en mène pas large. Un gouvernement qui brille par sa médiocrité. Puis il y a le petit copain d’à côté qui ne manque pas une occasion d’ouvrir son claque-merde. Je veux parler de Macron, qui avale à longueur de journée des vitamines et des couleuvres afin de faire le poids sur la scène internationale. Et dire qu’il a le toupet de remettre en doute l’Otan, ce qui déplaît souverainement à l’impassible Angela ! Tout cela met de l’eau dans le gaz, car il en va du leadership européen, pas plus, pas moins. Mais les deux protagonistes n’ont pas demandé si les autre étaient d’accord. Ils veulent les mettre devant des faits accomplis, mais lesquels ? S’ils le savaient. Vous l’avez deviné, je veux parler des relations perturbées entre les deux pays, qui voguent sur des flots plus ou moins perturbés, en particulier l’Allemagne qui ne sait pas trop à quel saint se vouer. Une fois de plus une valse hésitation. Au lieu de se marteler en tête que l’union fait la force, elle préfère se complaire dans la léthargie. Attend-t-elle un miracle d’une telle attitude ? La méthode Merkel consiste à rester campé sur son cul jusqu’à mort s’en suive, de vaincre les autres par l’inertie. De quoi bailler, mais cela marche à tous les coups. C’est cela que nous vivons face aujourd’hui. D’un côté un protagoniste qui s’agite comme un sac de puces, qui veut en savoir plus. De l’autre une flaque d’huile qui fait dodo ! Et oui, c‘est possible, étrange, étrange. Weiterlesen

Depuis une année les Gilets jaunes hantent les rues et les ronds-points de France, essaient de faire valoir les droits des citoyens afin de mieux gérer le quotidien. La plupart des familles des classes modestes se trouvent dans la mouise. Elles n’arrivent pas à joindre les deux bouts, à passer des mois sereins. Que ce soient les charges ou les impôts, elles se sentent lésées. Ne voyant pas d’autres moyens que de clamer leur désarroi et leur colère, les déshérités ont répondu à l’appel des Gilets jaunes. Tout d’abord pour protester contre la loi carbone, puis ensuite contre les mauvais salaires, le chômage. Les questions soulevées méritaient qu’on les aborde. Tout d’abord le gouvernement chercha à calmer les esprits, sans vouloir faire de grandes concessions. Peut-être pensait-il qu’il serait possible de calmer les esprits par l’usure. Cela ne fut pas le cas. La colère monta de plusieurs crans et les dirigeants furent forcés de céder. Des milliards furent consacrés à des réformes cherchant à baisser les charges. Il y eut le grand dialogue, la tentative de parler ouvertement des problèmes ayant causé ce mouvement de grogne. Hier 28.000 personnes ont défilé en France et en Navarre. Beaucoup étaient déçues que l’éléphant accouche d’une souris, car il attendaient que la porte du jardin d’Éden s’ouvre subitement, ce qui n’a pas été le cas. Dès le début j’ai été contre cette forme de protestations, pas sur le fond mais sur la forme. Je ne pense pas qu’une action débridée porte finalement les fruits qu’on attend d’elle, ce qui à mon avis se confirme aujourd’hui malgré certains succès. Et ce qui manque le plus cruellement, c’est une remise à plat de tout notre infrastructure sociale. Aussi au sujet du comment ! Il est évident que l’État ne peut pas se transformer d’un jour à l’autre en une vache de lait. Qu’on le veuille ou non, ses possibilités sont limitées, face à l’énormité de la situation financière dans laquelle se trouve bien des familles. Weiterlesen

Vladimir Poutine se posera un jour la question ce que peut lui apporter la conquête du Donbass qui a fait plus 13.000 morts dont 3.300 civils depuis 2014. Lui aussi devrait s’apercevoir qu’au bout du compte cette guerre n’en vaut pas la chandelle. Elle a été un frein essentiel en ce qui concerne la politique européenne, ce qui n’a fait que des perdants. Il est maintenant question de se retrouver autour d’une table de conférence à Paris le 9 décembre. C’est ce qu’à déclaré le Palais de l’Élysée. À côté de Poutine, Volodymyr Zelensky, Angela Merkel et Emmanuel Macron, comme parrains, ils essayeront sortir de cet imbroglio. « Ce sommet prendra actes de ces progrès. C’est une dynamique dont on a maintenant le déclencheur. C’est important pour M. Zelensky qui est parvenu à faire bouger M. Poutine. Même s’il ne faut pas sous-estimer les difficultés qu’il reste à affronter », indique-t-on à la présidence. Cette rencontre devrait raviver l’accord de Minsk signé en 2015 dans la capitale de la Biélorussie. Contrairement aux rebelles qui demandent une annexion pure et simple de cette province par la Russie, il est question d’accorder un statut spécial à cette région. Elle resterait ukrainienne sans l’être formellement. Avec une telle formule, on ne rend personne heureux. Kiev ne peut pas accepter cette proposition, car ce serait un reniement de la souveraineté ukrainienne. Et pour Vladimir Poutine il n’est pas question de perdre la face. La formule Steinmeier, du nom de l’ancien ministre des affaires étrangère de la RFA, n’est décidément pas une panacée. Tant que les troupes du Donbass ne seront pas désarmées, rien ne se fera. Même si Moscou veut faire avaler la pilule aux dissidents, je ne vois pas comment cela pourrait se dérouler sur le terrain. Comment organiser des élections, comme prévu, si le statut de ce territoire reste dans le flou. La raison pour laquelle la Russie demande que cette question soit réglée préalablement en amont, soit avant la tenue de cette conférence. Volodymyr Zelensky, le nouveau président ukrainien s’est placé avec sa politique d’ouverture dans le collimateur face à une opinion publique, pour qui la guerre ne peut pas être une option et qui de l’autre ne voudrait pas céder devant les menaces de l’ours russe. Weiterlesen

Emmanuel Macron est en Chine, où il s’agira avant tout de donner un coup de fouet au commerce bilatéral. Il ne fait par pour moi aucun doute, qu’il faudra bien que l’UE se résolve à approfondir les liens avec Pékin, le cas échéant participer à la Route de la soie, que Xi a mis en route. Il y poursuit l’idée de Marco Polo qu’il faut à tout prix créer des liens plus profonds entre la Chine et l’Europe. Que c’était là que se trouve l’avenir. Il est clair que la démarche du gouvernement chinois qui investira des milliards est de créer des points de chutes en l’UE. Ce n’est pas sans raison que des ports italiens comme ceux de Gêne ou de Trieste ont été littéralement achetés par des trusts chinois, que ce pays s’approprie des entreprises de haute technologie comme Kuka à Augsbourg. Une société spécialisée en robotique. Il est clair si l’Europe ne réagit pas, il se peut bien que le patrimoine technique de l’UE passe en leur main. C’est sûrement avec cette épée de Damoclès campée sur sa tête qu’Emmanuel Macron tente de rééquilibrer la situation. Mais ce n’est pas simple, car dans l’optique du peuple chinois, La France est avant tout une nation caractérisée par« la littérature, le vin, le fromage », en oubliant que « c’est aussi un pays avec de grandes capacités industrielles et des entreprises présentes dans le monde entier » Après la commande passée au mois de mars de 300 appareils Airbus, il aimerait développer la filière nucléaire ce qui explique ses réticences de réduire le parc des centrales de ce type en France. Le tout avec en arrière.plan la guerre commerciale entre Pékin et Washington. Weiterlesen

Pour que cela soit clair, comme partisan de la laïcité, je pense que c’est une bonne chose que de séparer la religion et l’État. D’éviter de porter des habits ou des symboles qui pourraient remettre en question sa neutralité. Je parle ici de toutes les croyances sans exceptions. Les législateurs de l’époque s’étaient aperçu que lorsqu’il était question de religion, les émotions culminaient, pouvaient être les détonateurs de la violence. En partant de l’égalité de tous, peu importe leur origine, il fallut éloigner tous éléments perturbateurs. Vouloir faire du prosélytisme sous toutes ses formes, ne peut que provoquer des la haine. Une république ouverte sur le monde, ne peut pas se permettre d’autoriser ce genre de lavage de cerveau au sein de la société. Je trouve personnellement triste de devoir imposer des interdits lorsqu’il s’agit de la pensée, mais malheureusement la liberté de la croyance ne peut pas se réaliser dans un contexte tendu, qui crée que des divisions. En ce qui concerne le port du voile, je n’y verrais pas d’objections tant qu’il ne soit pas considéré comme arme politique, mais peut-on être sûr que cela ne soit pas le cas ? Pour ma part je trouve toute la polémique autour des accompagnatrices des courses scolaires d’origine musulmanes régressive. Mais je ne pense pas qu’il soit opportun d’en faire, comme l’extrême-droite le préconise, un combat provoquant encore plus de divisions. C’est la raison pour laquelle je trouverais meilleur de trouver un compromis. Mais on en est loin ! « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Dans les services publics, à l’école, c’est mon affaire. Dans les services publics, il y a un devoir de neutralité. Quand on éduque nos enfants, on demande qu’il n’y ait pas de signe religieux ostentatoire. Après, ce qui se passe dans l’espace public, c’est pas l’affaire de l’Etat ou du président de la République. » tel l’avis d’Emmanuel Macron. Weiterlesen

Demain le parlement se réunira à Westminster pour prendre une décision quant au nouveau deal négocié avec Bruxelles. La dernière occasion de sortir de l’UE sans trop de mal. Peut-être qu’un œil au beurre noir. Jean-Claude Juncker et Boris Johnson ont apporté des modifications au traité qui avait été négocié avec Theresa May, notamment en ce qui concerne l’Irlande du Nord. Pour éviter de réactiver la frontière entre les deux pays, ce qui pourrait causer des troubles, il a été décidé de la déplacer dans le détroit entre la province irlandaise et l’Angleterre. Belfast devrait vivre avec deux statuts. D’une part avec la souveraineté britannique et de l’autre avec un accord communautaire. Dans quatre ans le tout serait à nouveau remis aux voix. Tout cela me semble assez bancal. C’est aussi le sentiment pour un très grand nombre de députés dont ceux du Labour, des indépendantistes écossais et du DUP, les nationalistes de l’Irlande du Nord, qui avec ses dix voix peut faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Ils voteront demain non. Je partage l’avis de Jeremy Corbyn lorsqu’il dit que c’est au peuple de trancher. Bien que d’un point de vue pragmatique, il faudrait tout faire pour que l’accord passe, ce que je ne souhaite pas ! Cela serait pour Boris Johnson une victoire qu’il ne mérite pas. « Le Parlement doit maintenant organiser le Brexit samedi afin que nous puissions passer à d’autres priorités, telles que le coût de la vie, le système de santé, les crimes violents et notre environnement. », a-t-il dit. Je ne crois pas qu’il soit temps de faire le Brexit, comme il l’a fanfaronné. Ce n’est qu’aux urnes, qu’une question aussi fondamentale, pourra être enterinée. Weiterlesen